vendredi 21 mars 2014

Tsunami en médecine dentaire, réagissons avant qu'il ne soit trop tard

    En 50 ans (1956-1999) on comptait à peine 1200 dentistes, Six ans plus tard (2000-2006) le nombre a doublé et fin 2014 nous serons prés de 4500.   N’y a-t-il pas la un véritable tsunami démographique?
   Cet excès de praticiens mène vers la dégradation de l’esprit confraternel et de l’éthique médicale, mais aussi à la chute de nos revenus.
   Les jeunes praticiens se rendent compte rapidement qu’ils doivent se contenter assez longtemps de revenus à peine équivalents à ceux d’un cadre moyen.
  Un grand nombre vit sur le capital prêté par les parents ou le salaire complémentaire du conjoint.
  Certains finissent par "dévisser" leurs plaques pour s’installer ailleurs ou partir à l’étranger.
  Pour d’autres il faut vendre le matériel pour rembourser les crédits, suit alors, l’inactivité, l’incertitude de la recherche d’un poste hospitalier ou de délégué médical.
  En fait pourquoi former autant de dentistes ?
  Comment expliquer que nous formons 7 fois plus de praticiens qu’en France (en rapport avec la population et le niveau de vie).
  Tel est le dilemme, nul ne peut le résoudre seul sauf une autour d’une structure volontaire.
  Les solutions existent, d'autres professions se sont organisés: les architectes ont réduit de 80% le nombre de diplômés, les huissiers notaires ont fixé le nombre à 25 par an.


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