En 50 ans (1956-1999) on comptait à peine 1200
dentistes, Six ans plus tard (2000-2006) le nombre a doublé et fin 2014 nous
serons prés de 4500. N’y a-t-il
pas la un véritable tsunami démographique?
Cet excès de
praticiens mène vers la dégradation de l’esprit confraternel et de l’éthique
médicale, mais aussi à la chute de nos revenus.
Les jeunes
praticiens se rendent compte rapidement qu’ils doivent se contenter assez
longtemps de revenus à peine équivalents à ceux d’un cadre moyen.
Un grand
nombre vit sur le capital prêté par les parents ou le salaire complémentaire du
conjoint.
Certains
finissent par "dévisser" leurs plaques pour s’installer ailleurs ou
partir à l’étranger.
Pour d’autres
il faut vendre le matériel pour rembourser les crédits, suit alors,
l’inactivité, l’incertitude de la recherche d’un poste hospitalier ou
de délégué médical.
En fait
pourquoi former autant de dentistes ?
Comment expliquer que nous formons 7 fois plus de praticiens qu’en France
(en rapport avec la population et le niveau de vie).
Tel est le
dilemme, nul ne peut le résoudre seul sauf une autour d’une structure
volontaire.
Les solutions
existent, d'autres professions se sont organisés: les architectes ont réduit de
80% le nombre de diplômés, les huissiers notaires ont fixé le nombre à 25 par an.
C'est affreux !!!!
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