En Europe occidentale près de 280 millions
de personnes ont des édentations.
Les remboursements revus constamment à la
baisse et les honoraires élevés obligent
ces patients à réfléchir avant d’engager des traitements dentaires.
Ainsi près de 12% de la population choisit
chaque année de se soigner à l’étranger pour un montant avoisinant les 30 000 milliards.
Au cas où 0.5% seulement viennent
chez nous, ils laisseront 150 milliards comme honoraires, somme
nettement supérieure aux dépenses de l’ensemble des nos concitoyens dans tous
les cabinets du pays.
Pour le moment toutes ces sommes sont
versées aux praticiens des pays de l’Europe de l’est, la Turquie, le Maroc, etc.…..
, et injectés dans leurs économies locales.
A titre d’exemple 900 milliards sont dépensés
en Hongrie rien qu’en
implantologie !
Nous avons pourtant des atouts non négligeables : nous sommes à
2 heures de vol en moyenne, nous disposons d’une infrastructure adaptée et une
médecine dentaire ayant une bonne réputation.
Mais c’est quand même insuffisant ;
pour attirer ces patients exigeants sur la qualité il faut relever notre plateau
technique vers une médecine dentaire de pointe.
Récemment
une commission Européenne était parmi nous pour un projet d’assistance
technique financée par la CEE, mais sans réponse de nos représentants pour
l’instant.
Nous devons anticiper ces évolutions
inévitables et ne pas rester à l’écart, autrement des groupes étrangers en
ouvrant sur notre sol des cliniques pseudo-off-shore pourraient s’accaparer
l’essentiel de notre activité.
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