Il a fallu attendre 30 ans (1955-1985) pour
atteindre les 500 dentistes.
Les 30 dernières années le nombre de
praticiens est passé à 4500.
Un constat : les dentistes sont peu
nombreux dans les hôpitaux et les recrutements se font au compte goutte.
Ainsi plus de 85% des jeunes diplômés sont
contraints d’ouvrir un cabinet individuel avec tous les aléas d’une nouvelle
installation.
En médecine, le secteur public absorbe prés
de 50% des praticiens et les nombreuses cliniques privées font travailler la
quasi-totalité des médecins spécialistes.
La médecine dentaire, elle-même une
spécialité, n’offre pas beaucoup de plans de carrières pour les diplômés.
Mais contre tout bon sens, plus de 200
confrères continuent de renflouer le rang des praticiens alors qu’à peine une
vingtaine de médecins spécialistes s’installent chaque année dans le privé.
Alors que l’effectif des médecins dentistes
est le quart de l’ensemble des professions médicales, les dépenses pour le
dentaire ne représente que 4% du total des dépenses médicales.
Tous ces déséquilibres sont incontestables, ce qui rend notre exercice de moins en moins viable.
La profession se doit de réagir et une
assemblée générale consacrée entièrement à ce problème spécifique à la médecine
dentaire doit se tenir et déboucher sur des mesures consensuelles réalistes et
réalisables.
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