mercredi 16 avril 2014
mardi 15 avril 2014
jeudi 10 avril 2014
Reformes pour la profession
1.
Lutter efficacement contre
l'exercice illégal dans toutes ses formes.
2.
Rénover l’organisation du conseil
national et donner plus de pouvoir aux conseils régionaux.
3.
Réguler la démographie en médecine
dentaire et aider les nouveaux diplômés durant leurs installations.
4.
Diversifier les moyens de
communication.
5.
Actualiser les modes d'exercice
en révisant le code de déontologie.
6.
Améliorer la formation en
médecine dentaire.
7.
collaborer avec les instances compétentes
pour la révision et mise à jour la convention avec la CNAM.
8.
Collaborer étroitement avec les
autres instances dans la profession (faculté, syndicats, associations,…).
9.
proposer la création d’une caisse
de retraite et d’une assurance groupe.
10.
Réviser le statut des hospitaliers.
11.
Développer les rapports et les
échanges internationaux.
pour concrétiser ces reformes, voter pour Dr Ilyesse Cherif.
mercredi 9 avril 2014
mardi 8 avril 2014
dimanche 6 avril 2014
samedi 29 mars 2014
Il était une fois le code de déontologie.
Nous sommes, sans doute, l'unique profession
soumise à des règles fixées, il y a déjà
41 ans.
Aujourd’hui la médecine dentaire n'a plus
rien à voir avec cette époque révolue.
Il est choquant pour le jeune confrère de
constater cet immobilisme durable.
Médecins, avocats, architectes,....ont tous
révisés leurs codes à plusieurs reprises.
Pour nous, médecins dentistes, le temps
semble s’être arrêté.
Pourtant la dentisterie a beaucoup évoluée
pour être en phase avec la médecine moderne.
Le code de déontologie qui réglemente notre
activité reste à ce jour inchangé.
Et pour rester à la page il faut absolument
le dépoussiérer.
Au moins 27 articles nouveaux doivent
figurer dans ce nouveau code et 46 anciens à modifier.
Cette
révision concernera entre autre :
1.
L’indépendance
et la liberté de prescription.
2.
L'entente
directe et la liberté pour les honoraires.
3.
Le
respect des honoraires minimums.
4.
La rémunération
du praticien salarié.
5.
L'organisation
des formes d'exercice.
6.
Le
règlement des litiges avec les patients et entre confrères.
jeudi 27 mars 2014
Dentisterie au rabais : C’est nous les premiers responsables
Dans un passé récent, le médecin dentiste avait peu de soucis matériels dans son exercice et l'élève qui choisissait des études en dentaire était assuré plus tard de vivre dans le confort. Mais les choses changent vite.
Une démographie galopante, un pouvoir d'achat qui baisse, des charges qui s’alourdissent, des illégaux exerçant en toute impunité et des caisses ne remboursant que le minimum.
Très vite une baisse constante de notre activité s’est fait sentir. Et pour compenser ce manque à gagner, il a fallu augmenter nos honoraires.
Pourtant certains d'entre nous, et face à des difficultés passagères, se sont mis au contraire à baisser leurs honoraires, dans l'espoir d'avoir plus de patientèle.
Et vu le nombre actuel de médecins dentistes, jouer sur la quantité mène droit au mur. Il ne faut pas s’étonner alors d’avoir des fins de mois difficiles.
Certes, beaucoup de choses peuvent changer notre situation, mais on ne peut s’en prendre qu’à nous même car nous sommes les premiers responsables de la régression de la médecine dentaire.
mardi 25 mars 2014
Arrêtons l'hémorragie de praticiens.
Pour résoudre le problème du surnombre de praticiens,
une étude démographique avec projection sur l’avenir doit être réalisée.
D’ailleurs, des pays arabes et africains ont
constitué un dossier spécial pour ce sujet.
Des statistiques fiables et standardisées permettent
d’évaluer très exactement les besoins réels en médecins dentistes dans notre
pays.
Il faudrait également relancer les démarches
avec les ministères concernées (santé et enseignement supérieur) ;
démarche qui était sur le point d’aboutir il y quelque années.
Notre argumentaire doit être appuyé sur des
preuves irréfutables reflétant la situation actuelle et future.
Beaucoup de solutions existent tel que :
Beaucoup de solutions existent tel que :
1. Recrutement accru dans le secteur
public doit être constamment réclamé
2. Aides spécifiques à l’installation
dans les zones de l’intérieur doivent être mises en place.
3. Faciliter le départ en retraite de
nos confrères après 65 ans dans de meilleures conditions.
4. Réduction progressive du nombre
d’élèves orientés vers la médecine dentaire (par exemple 15 bacheliers en
moins, chaque année, réduira de 30% le nombre de nouveaux praticiens en 6 ans.)
RÉSOLUTION DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE CONCERNANT LE PROTHÉSISTE DENTAIRE
La médecine dentaire est une science médicale
de haut niveau.
Elle englobe la prévention, le diagnostic
et le traitement :
1. Des maladies des tissus durs de la
bouche et des maxillaires.
2. Des malformations, des lésions des
dents, de la bouche et des maxillaires.
De tel traitements reposent sur des
connaissances médicales qui font parties de la formation théorique et pratique
des médecins dentistes et non de la formation du prothésiste dentaire de
laboratoire.
C’est pourquoi la F.D.I
1. S’oppose à tout acte, quel qu’il
soit, par les prothésistes dentaires.
2. Met en garde les pouvoirs publics
dans tous les pays des conséquences potentiellement néfastes pour la santé de
la population si le droit de traiter des patients était accordé à des
prothésistes dentaires.
3. S’oppose à tout enseignement
universitaire ou post-universitaire qui donne au prothésiste dentaire de
laboratoire le statut de prestataire de soin.
lundi 24 mars 2014
L’exercice illégal est-t-il une fatalité ?
C’est un problème complexe auquel on peut
difficilement faire face individuellement.
Ordre et syndicat doivent prendre leurs
responsabilités et travailler de pair avec tous les intervenants.
Le citoyen, premier concerné, doit être
sensibilisé.
Un taux de remboursement plus élevé et un déplafonnement des actes de prothèses pourra dissuader nos patients d’avoir recours aux prothésistes pour des raisons matérielles.
Un taux de remboursement plus élevé et un déplafonnement des actes de prothèses pourra dissuader nos patients d’avoir recours aux prothésistes pour des raisons matérielles.
En
tout état de cause, il faut veiller à l’application de la loi et celle-ci est
encore plus sévère chez nous que dans la plupart des pays européen.
Par ailleurs, il faut amener le ministère
de l’emploi à intervenir auprès des écoles étatiques et privées de prothèse
dentaire, suite aux multiples dérives enregistrées, pour contrôler le cursus et
le programme de formation des futurs prothésistes.
Enfin, une commission doit être opérationnelle
pour gérer :
- - les modalités pratiques pour prendre en défaut les prothésistes fraudeurs ;
- - le suivi des plaintes devant la justice.
dimanche 23 mars 2014
Menaces de viabilité du cabinet privé
L'absence
de recrutement dans le public est une constante.
La
quasi totalité des diplômés se tournent malgré eux vers un
secteur privé, dont ils connaissent mal les difficultés.
Ils
s'installent surtout dans les endroits où le pouvoir d'achat est plus
élevé pour payer le plus rapidement possible leurs dettes.
Malheureusement
cet afflux a entraîné la multiplication de cabinets à chaque coin
de rue.
Et
les revenus ont commencé à dégringoler (pour les jeunes en
particulier).
Du coup, la qualité des traitements a baissée.
Du coup, la qualité des traitements a baissée.
Un
praticien qui gère la précarité ne peut investir dans les
technologies nouvelles souvent coûteuses.
Une meilleure répartition est elle nécessaire?
Si
oui quelles garanties de transparence, d'équité et de liberté?
Pour
trancher ces questions, une commission nationale sera chargée
d'établir un programme de sauvetage de la libre pratique.
CNAM et remboursement à 50%
Avant la CNAM, il y avait la CNSS.
Pour se soigner le patient avait deux alternatives :
Face au coûts élevés, beaucoup de patients renonçaient aux traitements dentaires et ne venaient qu'en cas d'urgences.
Ceci concerne des millions de nos concitoyens.
Pour se soigner le patient avait deux alternatives :
- soit l’hôpital, en versant une somme symbolique.
- soit le privé, en payant tout de sa poche.
Face au coûts élevés, beaucoup de patients renonçaient aux traitements dentaires et ne venaient qu'en cas d'urgences.
Ceci concerne des millions de nos concitoyens.
Après la convention avec la CNAM un remboursement
à 50 % a vu le jour.
C’est certes inférieur aux autres spécialités médicales (60 à 70% selon les actes) mais 50% est mieux que 0%.
Pour rappel le taux de remboursement est
fixé par le ministère des affaires sociales.
Ni le syndicat, ni l’ordre, ni la CNAM ne
signent le taux de remboursement.
Nous devons faire jouer notre solidarité pour
relever ce taux et nos représentants doivent utiliser tous les moyens d’action
possibles pour obtenir gain de cause.
Formation en médecine dentaire : quel est le maillon faible ?
Pour les
étudiants en médecine dentaire, les moyens matériels et humains mis à la
disposition de la faculté ne permette pas toujours une formation universitaire
performante en pratique clinique.
Pour le
médecin dentiste installé, l’accès à la faculté pour se spécialiser ou même se
perfectionner reste limité.
C’est
pourquoi il ne faut ménager aucun effort pour amener les autorités à doter
notre faculté de tous les moyens modernes de formation universitaire et post
universitaire de haut niveau.
Nos sociétés
scientifiques certes innovent, se spécialisent et organisent des congrès avec
des programmes étoffés et au prix de louables efforts.
Mais des
structures de coordinations devraient pouvoirs voir le jour :
v Une commission nationale de formation
continue regroupant: faculté, ordre, syndicat et sociétés scientifiques.
v Un conseil scientifique de formation
ayant pour membres des hospitalo-universitaires, des hospitaliers et des libres
praticiens.
Pourquoi forme-t-on autant de dentistes ?
Il a fallu attendre 30 ans (1955-1985) pour
atteindre les 500 dentistes.
Les 30 dernières années le nombre de
praticiens est passé à 4500.
Un constat : les dentistes sont peu
nombreux dans les hôpitaux et les recrutements se font au compte goutte.
Ainsi plus de 85% des jeunes diplômés sont
contraints d’ouvrir un cabinet individuel avec tous les aléas d’une nouvelle
installation.
En médecine, le secteur public absorbe prés
de 50% des praticiens et les nombreuses cliniques privées font travailler la
quasi-totalité des médecins spécialistes.
La médecine dentaire, elle-même une
spécialité, n’offre pas beaucoup de plans de carrières pour les diplômés.
Mais contre tout bon sens, plus de 200
confrères continuent de renflouer le rang des praticiens alors qu’à peine une
vingtaine de médecins spécialistes s’installent chaque année dans le privé.
Alors que l’effectif des médecins dentistes
est le quart de l’ensemble des professions médicales, les dépenses pour le
dentaire ne représente que 4% du total des dépenses médicales.
Tous ces déséquilibres sont incontestables, ce qui rend notre exercice de moins en moins viable.
La profession se doit de réagir et une
assemblée générale consacrée entièrement à ce problème spécifique à la médecine
dentaire doit se tenir et déboucher sur des mesures consensuelles réalistes et
réalisables.
samedi 22 mars 2014
Comment sortir de l’impasse avec la CNAM?
Une convention
d’une durée de 5 ans a été signée par notre syndicat en décembre 2006.
Sept ans plus
tard, ou en somme nous aujourd’hui ?
Pour estimer son
impact réel en médecine dentaire, il faut
évaluer objectivement cet accord.
Chiffres à l’appui
un rapport doit examiner tous les aspects positifs et négatifs de ce contrat
avec la Cnam.
En attendant les
résultats de cette expertise, quelques mesures semblent s’imposer :
v Relever
le taux de remboursement de 50% à 70%.
v Relever
le plafond annuel et /ou envisager un plafond dentaire
v Réviser
la valeur du D à 2 dinars
v Envisager
l’option du payement aux choix du praticien
v Déplafonner
la prothèse comme le prévoit la loi.
Comment amener les étrangers à se soigner dans notre pays ?
En Europe occidentale près de 280 millions
de personnes ont des édentations.
Les remboursements revus constamment à la
baisse et les honoraires élevés obligent
ces patients à réfléchir avant d’engager des traitements dentaires.
Ainsi près de 12% de la population choisit
chaque année de se soigner à l’étranger pour un montant avoisinant les 30 000 milliards.
Au cas où 0.5% seulement viennent
chez nous, ils laisseront 150 milliards comme honoraires, somme
nettement supérieure aux dépenses de l’ensemble des nos concitoyens dans tous
les cabinets du pays.
Pour le moment toutes ces sommes sont
versées aux praticiens des pays de l’Europe de l’est, la Turquie, le Maroc, etc.…..
, et injectés dans leurs économies locales.
A titre d’exemple 900 milliards sont dépensés
en Hongrie rien qu’en
implantologie !
Nous avons pourtant des atouts non négligeables : nous sommes à
2 heures de vol en moyenne, nous disposons d’une infrastructure adaptée et une
médecine dentaire ayant une bonne réputation.
Mais c’est quand même insuffisant ;
pour attirer ces patients exigeants sur la qualité il faut relever notre plateau
technique vers une médecine dentaire de pointe.
Récemment
une commission Européenne était parmi nous pour un projet d’assistance
technique financée par la CEE, mais sans réponse de nos représentants pour
l’instant.
Nous devons anticiper ces évolutions
inévitables et ne pas rester à l’écart, autrement des groupes étrangers en
ouvrant sur notre sol des cliniques pseudo-off-shore pourraient s’accaparer
l’essentiel de notre activité.
Ouvrir la voie au médecin dentiste tunisien à exercer en Europe
Partout en Europe
le nombre des dentistes diminue sensiblement d’une année à l’autre.
En France prés de
500 médecins dentistes partent chaque année à la retraite sans être remplacés.
Au cour de
discussions antérieures avec les responsables français,
conscients de ce problème, il a été convenu de l’éventualité de faire appel à
des compétences tunisiennes pour
combler ce manque de praticiens.
Une réunion était
prévue septembre 2008, avec la ministre Française
de la santé dans le but de permettre au médecin dentiste tunisien d’effectuer
des remplacements en France. Ce projet
n’a pas bénéficié par la suite de tout l’intérêt qu’il méritait.
Nul doute, il faut
rouvrir ce dossier pour le faire aboutir.
vendredi 21 mars 2014
Tsunami en médecine dentaire, réagissons avant qu'il ne soit trop tard
En 50 ans (1956-1999) on comptait à peine 1200
dentistes, Six ans plus tard (2000-2006) le nombre a doublé et fin 2014 nous
serons prés de 4500. N’y a-t-il
pas la un véritable tsunami démographique?
Cet excès de
praticiens mène vers la dégradation de l’esprit confraternel et de l’éthique
médicale, mais aussi à la chute de nos revenus.
Les jeunes
praticiens se rendent compte rapidement qu’ils doivent se contenter assez
longtemps de revenus à peine équivalents à ceux d’un cadre moyen.
Un grand
nombre vit sur le capital prêté par les parents ou le salaire complémentaire du
conjoint.
Certains
finissent par "dévisser" leurs plaques pour s’installer ailleurs ou
partir à l’étranger.
Pour d’autres
il faut vendre le matériel pour rembourser les crédits, suit alors,
l’inactivité, l’incertitude de la recherche d’un poste hospitalier ou
de délégué médical.
En fait
pourquoi former autant de dentistes ?
Comment expliquer que nous formons 7 fois plus de praticiens qu’en France
(en rapport avec la population et le niveau de vie).
Tel est le
dilemme, nul ne peut le résoudre seul sauf une autour d’une structure
volontaire.
Les solutions
existent, d'autres professions se sont organisés: les architectes ont réduit de
80% le nombre de diplômés, les huissiers notaires ont fixé le nombre à 25 par an.
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